« Tu crois que je traîne exprès, que je n’ai aucune envie d’aller à l’école, ou que je me moque de toi quand tu répètes pour la dixième fois : “Habille-toi !”.Mais en vrai, ce n’est pas si simple pour moi.
« Je suis fatigué, mais quand je vais au lit, ma tête, elle continue à tourner.Je pense à ce que j’ai oublié, à ce que je dois faire demain, à mes copains, à mes peurs. Dès que je ferme les yeux, ça devient encore plus fort.
« Je sais que tu aimerais que je me taise parfois. Que j’arrête d’interrompre, que je ne coupe pas la parole, que je ne commente pas tout.Mais dans ma tête, si je ne dis pas ce que je pense tout de suite, c’est comme si l’idée s’effaçait. Alors je parle vite, beaucoup, trop.
« À l’école, je sais qu’on me voit comme “celui qui dérange”.Je parle trop, je me lève sans autorisation, je fais le clown parfois.Tu crois que je cherche à attirer l’attention, mais en vrai je me sens souvent perdu.
C’est une scène que beaucoup de parents connaissent : ton enfant pleure, crie, explose pour une “broutille”.Et tu te demandes : “est-il juste très sensible ? ou est-ce son TDAH ?”
Quand un enfant rechigne à faire ses devoirs, beaucoup de parents ou enseignants pensent à de la paresse, du refus ou du manque de volonté.Mais deux causes — fréquentes et souvent confondues — peuvent se cacher derrière ce “blocage” :
« Tu me demandes souvent : “Arrête de gigoter !” ou “Tiens-toi tranquille !”. Tu crois que je ne respecte pas ce que tu dis, que je n’ai pas de volonté, ou que je cherche à provoquer. Mais en vrai, je ne contrôle pas toujours ce que fait mon corps.
« Je sais que ça t’énerve quand je perds encore mon cahier, mon manteau, ou mes jouets. Tu crois que je fais exprès, ou que je ne fais pas attention. Mais ce n’est pas ça.
“Tu crois que je n’écoute pas, que je me fiche de ce que tu dis, ou que je fais exprès quand j’oublie encore ce que tu viens de me demander. Mais ce n’est pas ça.
*“Quand tu me vois hurler, taper du pied, balancer une phrase blessante, tu crois que je cherche le conflit. Mais en vrai, dans ma tête, ça ne se passe pas comme ça.
Tu l’as sûrement déjà vécu : tu répètes, tu menaces, tu cries… et ton enfant TDAH ne réagit pas comme tu voudrais. Pire, la tension monte et ça finit en conflit.Le problème, c’est que certaines phrases, pourtant très courantes, déclenchent encore plus de résistance chez un enfant avec TDAH. Pas parce qu’il veut t’embêter, mais parce que son cerveau réagit différemment.La bonne nouvelle ? En changeant la manière de formuler, tu peux désamorcer une crise, retrouver la coopération et apaiser ton quotidien. Voici 10 phrases à éviter, et leurs alternatives efficaces.
De plus en plus de parents cherchent des alternatives aux écrans passifs (dessins animés, YouTube...) et se tournent vers des applications éducatives, des jeux pédagogiques ou des vidéos "intelligentes".Mais quand on a un enfant TDAH, la question est souvent plus complexe : est-ce que ces écrans éducatifs aident vraiment ? Ou est-ce qu’ils aggravent les difficultés ?